• Story board vierge + exemple

     

     

     

     

     

    Story board vierge + exemple

     

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    Merci à nicolas Janaud (source)

     


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  • Une installation qu’est-ce que c’est ?

    Une installation qu’est-ce que c’est ?
    Une installation qu’est-ce que c’est ?

    L’installation est une pratique très courante des arts plastiques, pourtant elle est un genre assez récent qui a su s’implanter avec force. Voici une définition et de nombreux exemples pour le plaisir de la promenade artistique virtuelle.

     
    Installation : C’est une forme d’expression artistique assez récente. L’installation est généralement un agencement d’objets et d’éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout. Proche de la sculpture ou de l’architecture, l’installation peut-être in situ, c’est à dire construite en relation avec un espace architectural ou naturel. L’œuvre devra s’adapter à un lieu donné. L’installation va occuper un espace intérieur ou extérieur. 

    L’installation sous-entend un dispositif de présentation.

    Dispositif de présentation : C’est la manière de présenter le travail artistique, d’associer plusieurs éléments entre eux.

    Différence entre installation et installation in situ :

    Une simple installation propose un ensemble d’éléments qui forment un tout adaptable à un lieu d’exposition.

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    Bill woodrow, Elephant 1984, © Bill woodrow

    Ici, Bill woodrow utilise des portières de voiture et des cartes géographiques qu’il découpe afin d’en extraire une nouvelle forme. Cette installation nécessite un support mural et le sol pour sa présentation, mais elle peut être déplacée en différents lieux ; le message de l’œuvre n’en sera pas affecté.

    Lorsqu’elle est in situ, il se tisse alors un rapport étroit entre l’œuvre et le lieu, son histoire, ce qu’il représente, la façon de percevoir du spectateur, l’espace formel…

    Par exemple dans l’œuvre de Daniel Buren ci-dessous, le travail de l’artiste met l’accent sur le lien entre l’œuvre et le lieu :

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    Daniel Buren, Les Deux Plateaux, communément appelée « colonnes de Buren » réalisée avec l’aide de Patrick Bouchain dans la cour d’honneur du Palais-Royal à Paris, en France

    260 colonnes de marbre noir et de granito blanc alignées sur le sol noir légèrement bombé de la cour d’honneur du Palais-Royal. Des spots encastrés projetant des lumières rouges d’un côté, vertes de l’autre.

    Ses oeuvres in situ soulignent, contrarient ou mettent en valeur les caractéristiques des lieux qui l’accueillent. Elles interrogent la perception, la couleur, l’architecture ou les relations spatiales qu’entretiennent l’œuvre, le lieu et le spectateur. Elles visent généralement une perception directe sollicitant la sensibilité et la réflexion du spectateur. Les colonnes révèlent les limites à la fois spatiales, institutionnelles et esthétiques d’une œuvre.

    En référence à la statuaire antique, l’œuvre est faite en marbre de Carrare et en marbre noir des Pyrénées, qui sont considérés comme les matériaux les plus nobles de la sculpture (utilisés par exemple par Michel-Ange dans la chapelle Sixtine, ou par Rodin). Les colonnes sont toutes alignées : là encore, une référence à l’architecture antique du lieu. Les colonnes sont dans des tranchées rappelant l’histoire du lieu, qui fut auparavant, en 1899, transformé en une usine électrique semi-enterrée et dans le but de révéler le sous-sol.

    La façon dont sont disposées les colonnes joue des rythmes entre les lignes, les colonnes des bâtiments et celles des colonnes.

    Il est clair que l’installation propose un rapport au spectateur dont la promenade va être aiguillée parfois ou encore celui-ci va être littéralement immergé dans l’œuvre. Certaines installations pourront aussi amener la participation du spectateur, rejoignant le happening.

    Happening : De l’anglais « to happen » qui signifie « arriver », « se produire ». Les happenings sont des manifestations collectives qui se déroulent selon un plan mais sans répétitions. Il n’y a pas forcément de public mais des intervenants qui participent à l’événement (à la différence de la performance, qui est une action artistique qui se produit devant un public). Si le compositeur américain John Cage fut le premier à réaliser un happening, Allan Kaprow développa l’idée et utilisa pour la première fois le terme en 1957.

    Les concepts d’environnement et de happening apparaissent en 1950 dans les recherches d’Allan Kaprow. Dans un article intitulé « l’héritage de Jackson Pollock » publié en 1958, il constate deux possibilités face aux dripping de Pollock : soit continuer la peinture soit l’arrêter définitivement. Kaprow arrive à concilier les deux : il cesse de peindre tout en maintenant vivant l’héritage de Pollock du all-over (partout, pas de limite à l’œuvre en dehors de celle du support) voir aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/All-over

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    Allan Kaprow, Yard, 1961, Gelatin Silver print Allan Kaprow papers, ca. 1940-1997, Research Library, The Getty Research Institute, Los Angeles, California (980063) © Ken Heyman-Woodfin Camp (photo courtesy de: www.hauserwirth.com)

    L’installation n’est lié a aucun mouvement artistique particulier, elle est plutôt un genre qui élargi le champ de la sculpture. Cette forme d’expression date de la moitié du XXe siècle. Ni tableau, ni sculpture, ni architecture, ni décor, chacune des réalisations renouvelle le rapport entre l’oeuvre, le lieu et le spectateur. Ce nouveau genre est destiné pour beaucoup à prendre la place de la peinture au cœur de la création plastique.

    L’installation cherche à remettre en question ses propres limites.

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    Beuys joseph Plight 1958 1985

    La relation entre l’artiste et le spectateur.

    L’artiste veut faire partager au spectateur une expérience sensitive au contact de l’œuvre. Le spectateur est alors actifet non plus passif. Placé au cœur du processus artistique, il est immergé dans un environnement où tous ses sens sont stimulés. Il est souvent confronté à la théâtralité de l’œuvre.

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    Christian Boltanski, Personnes, installation au Grand Palais dans le cadre de Monumenta, 2010

    https://www.youtube.com/watch?v=7I5k5Zbcx-M

    « Ici ,Boltanski a décidé que l’exposition ait lieu en plein hiver,que la salle ne soit pas chauffée,éclairée seulement par l’oeuvre, pour mettre en condition les spectateurs.Ici, le spectateur est face à un spectacle total : il est dans le spectacle, il devient acteur, il intervient dans le dispositif et fait partie d’un tout englobant. Les spectateurs sont aussi les » personnes » tître de l’exposition… » (extraits interview du commissaire de l’exposition /Art Press janvier 2010)

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    The rain room, rAndom international, 2012

    La salle de pluie est une installation artistique à base d’eau créé par rAndom international . Au cours de sa semaine de fermeture au MoMA de New York, les gens attendaient l’expérience en ligne pendant 13 heures. C’est un espace de 100 mètres carrés qui recycle des centaines de litres d’eau par minute. Pour la part amusante, vous pouvez marcher à travers l’installation immersive, sans être complètement trempé. The Rain Room est constituée de caméras 3d et de capteurs de mouvement, qui permettent de suivre les mouvements des spectateurs et instantanément d’arrêter la pluie de tomber. Cette expérience inhabituelle, vous donne le pouvoir de contrôler la pluie.

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    The Infinity Mirror room, Yayoi Kusama

     

     

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    Barbara Kruger

     

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    Cai Guo-Qiang, Head on, 2006, feuille de verre et 99 répliques de loups grandeur nature, dimensions variables. Vue de l’installation au Deutsche Guggenheim, Berlin, 2006. Photo par Hiro Ihara et Mathias Schormann. Courtoisie Cai studio, New York.

    Cette œuvre boulversante montre une meute de loup parfaitement déterminé à aller se heurter sur une vitre.

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    Cai Guo-Qiang, Falling Back to Earth, Galerie Queensland d’Art Moderne en Australie

     

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    Carlos Amorales at Palazzo delle Espozioni à Rome

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    Carlos Amorales

     

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    Surasi Kusolwong

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    Surasi Kusolwong, Emotional Machine VW, 2002-2004, Palais de Tokyo ; Photo: Daniel Moulinet.

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    Surasi Kusolwong – Acclaimed Performative

    Depuis 1996, Surasi mêle performances et installations pour questionner la consommation des temps modernes , l’ économie mondiale et les valeurs matérielles . Les installations de Surasi Kusolwong brisent les barrières formelles de l’art traditionnel de façon conviviale et ludique. Ses œuvres invitent souvent le spectateur à participer.

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    Dans cette installation interactive, Surasi invite les visiteurs à fouiller dans une chambre remplie d’une immense montagne de déchets de type industriel pour y trouver quelque collier en or conçus par l’artiste. S’ils ont trouvé une pièce ils peuvent la prendre avec eux.

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    Surasi Kusolwong

     

    L’installation remet en cause l’exposition traditionnelle. Elle peut parfois dénoncer le pouvoir du musée de faire l’œuvre d’art, ou de l’ignorer. Elle quitte aussi le musée, la galerie pour investir le paysage urbain ou naturel.

     

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    Paul Cummins et le scénographe Tom Piper, poppies, une installation monumentale in situ 888, 246 coquelicots en céramiques (fabriqués à la main), Tour de Londres.

    Pour le centenaire de la Première Guerre Mondiale, la Tour de Londres a été entourée d’une véritable mer de coquelicots de céramique, réalisés à la main. Le but de Paul Cummins et Tom Piper était de commémorer les 888, 246 victimes britanniques de ce confit. La première feur a été plantée le 5 août 2014, date qui marque l’entrée en guerre de la Grande Bretagne. La dernière a été placée le 11 novembre, jour du centenaire de la fin de la Grande Guerre pour les Anglais

    La participation du spectateur :

    La participation du spectateur est importante dans cette œuvre car d’une part son déplacement lui permettra une vue globale ou détaillée, d’autre part l’achat des coquelicots plantés au fur et à mesure a permis de donner un aspect monumental à l’œuvre.

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    Dans tous les cas, l’installation encourage une réflexion sur son site et son contexte.

     

     

    L’installation utilise et fait dialoguer des supports et des objets très divers : photo, vidéo, sculpture, ready-made, architecture, performance…

    Elle vise parfois à atteindre l’œuvre d’art totale qui franchit les frontières entre les disciplines. Ainsi va-t-elle proposer des démarches hétérogènes empreintes de plusieurs domaines.

    Nam June Paik est précurseur des installations multimédia.

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    Nam June Paik, Electronic Superhighway: Continental U.S., Alaska, Hawaii, 1995, installation vidéo cinquante et un canal (y compris un aliment de télévision en circuit fermé), l’électronique de commande, l’éclairage au néon, de l’acier et du bois; couleur, son, Smithsonian American Art Museum

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    Nam Juin Paik, Watchdog II , 1997, cadre en aluminium, cartes de circuits, cornes d’interphone, haut-parleurs audio, Panasonic caméscope, lampe de bureau, trois 13 « Samsung modèle téléviseurs TXD 1372, un 9 » modèle de téléviseur KEC 9BND, neuf 5 « modèle téléviseurs Magnavox , 62 X 67 X 19 « .

     

     

    Encore quelques exemples pour le plaisir :

    Les installations photographiques de Jee Young Lee

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    Les installations de Jee Youg Lee sont destinées à la photographie. Elles rappellent celle de Sandy Skoglund :

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    Sandy Skoglund

     

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    Anila Quayyum-agha-intersections-image courtesy of sarah’s throne

     

     

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    Anish Kapoor

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    Chiharu Shiota, basel-2013

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    Claude Lévêque, Le Grand Sommeil, MAC/VAL, 2006

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    Claude Lévêque, Le Grand Sommeil, MAC/VAL, 2006

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    Claude Lévêque, Le Grand Sommeil, MAC/VAL, 2006

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    Cornelia Parker, 1992

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    Cornelia Parker

    Les installations de Do Ho Suh :

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    Les installations Suzan Drummen :

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    Les installations de Christo :

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    Surrounded Islands, Project for Biscayne Bay, Greater Miami, Florida, dessin en deux parties (38 X 244 cm et 106,6 X 244 cm), 1982

    Ce travail a été effectué à Biscayne Bay face à Miami en Floride. 603 850 m2 de tissu de polypropylène rose.

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    Plus sur Christo : voir les articles du blog :

    Christo et Jeanne-Claude redéfinissent le paysage

    Analyse d’oeuvre : L’emballage du Reichstag par Christo

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    Kristian Nygard, not-red-but-green-olso, photo by jason olav benjamin havneraas – courtesy of noplace

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    Gilles Barbier, l’hospice, 2002

     

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    Gilles Barbier, ivrogne 2004

     

     

    Pour terminer, l’installation permet un rapport entre l’oeuvre, l’espace et le spectateur. Elle est en constante évolution car elle réinterprète les nouvelles technologies et peut utiliser des formes plus classiques de l’art qui y sont intégrées, comme la sculpture ou la peinture.

     

    SOURCE Merci à Sylvia Ladic


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  • Luc de Brabandere, né en mai 1948, est un ingénieur belge aujourd’hui connu dans le monde du management ainsi que celui de la gestion d'entreprise par les livres qu’il a écrits ou coécrits.  

    L'art du grand patron ne serait-il pas en définitive de pouvoir identifier, gérer et dépasser les paradoxes qui caractérisent l'exercice de la créativité ? Les voici : Encourager la divergence tout en garantissant la convergence. La créativité est aussi ancienne que le monde et elle est l'outil indispensable à l'élaboration d'un nouveau monde.   

     

    Luc de Brabandere est connu de ses contemporains de par sa philosophie allant à l’encontre des conceptions classiques des sujets habituels qu’elle aborde. Notamment, lorsqu’il s’agit de créativité, alors que l’expression classique utilisée est « penser hors du cadre », lui ne l'accepte pas et trouve cette expression inappropriée. C'est dans La valeur des idées qu'il expose sa théorie. Cette dernière affirmerait qu'il nous est impossible de penser sans un cadre prédéfini, c’est-à-dire sans un modèle mental. Luc de Brabandere propose dans un premier temps de quitter ce "cadre" existant et ensuite d'en choisir un nouveau.

    L'art de la créativité est donc, pour lui, celui de créer les structures mentales qui permettront dans un deuxième temps aux idées nouvelles de trouver leur sens. Si Luc de Brabandere s'est autant intéressé à la créativité, c'est parce que, pour lui, la société d'aujourd'hui est une société de la connaissance où les nouvelles idées font de plus en plus la différence, elles sont la source de l’innovation continue. Selon Luc de Brabandere, si nous voulons permettre aux jeunes d'être créatifs dans ce monde, il ne faut pas les enfermer dans un savoir qui risque de les engloutir : l'ignorance, au même titre que la connaissance, peut être une voie d'accès à la pensée créative. Il faut développer chez les étudiants une pensée qui établit des liens entre les notions, les concepts, les cultures. Il faut éveiller leur curiosité en les invitant sans cesse à l'étonnement et au questionnement, de manière spontanée. Il propose de les rendre capables de changer leur perception des choses, de varier les regards, les points de vue. Dans le cadre de sa réflexion sur la créativité, Luc de Brabandere incorpore à celle-ci le concept d’ « infoducs », néologisme désignant l'ensemble des réseaux de l'information (téléphone, Internet...)

    Dans Petite philosophie des histoires drôles, Luc de Brabandere mène une réflexion sur l’humour de Platon aux cartoons. L'humour est également, pour lui, un outil indispensable à la créativité

    10 paradoxes de la créativé - Luc de Brabandère, à l'USI

    Luc de Brabandere affirme que, si l’humour est à ce point important, c’est parce que chaque idée nouvelle qui surgit s’accompagne d’un moment joyeux. Au lieu de réduire l’humour à la blague, il montre que l’homme dispose de nombreux moyens pour faire rire : parodie, grimace, calembour, etc. Dans ce livre, Luc de Brabandere s’intéresse essentiellement à deux formes d’humour à savoir le cartoon et la blague.

    Il est un des fondateurs de Cartoonbase qui veut promouvoir le dessin humoristique comme vecteur de communication dans les entreprises.  


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    25 février 2015 : Audition de M. Idriss ABERKANE, professeur à Centrale-Supélec, chercheur à Polytechnique, chercheur affilié à Stanford et Ambassadeur de l'Unitwin/unesco pour la section "Systèmes Complexes", auditionné par la Section de l'environnement du CESE dans le cadre de la saisine : "Le biomimétisme : s'inspirer de la nature pour innover durablement".   


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